Traces de vies
Traces de vies est un Festival dont l'ADN repose tout entier sur le respect de l'autre, le goût de la citoyenneté et un socle social commun. Le programme complet, à découvrir, offre bien des récits de vie singuliers, dont le dernier documentaire de Gulya Mirzoeva.
Les projections, réparties aujourd'hui entre Vic-le-Comte et et Clermont-Ferrand permettent d'aborder les rives d'un monde plus solidaire, plus respectueux de l'autre. Une sections Désirs de démocratie vient à point cette année, avec un hommage particulier au réalisateur ukrainien Sergueï Loznitsa.
Plein d'autres beaux films en compétition. Katia et Rimma, de Gulya Mirzoeva, tourné à Douchanbé, capitale du Tadjikistan, met en scène une petite-fille et sa grand-mère, liées à jamais ; "c'est un épervier, qui protège mon cœur" dit de sa petite fille Rimma la grand-mère. Les odyssées de Sami nous met dans les pas de Sami dans la grande ville d'Addis Adeba, Ethiopie, à la recherche d'un éditeur qui accepterait de publier vingt années de travail de traduction en ahmari de la mythologie grecque. En attendant le déluge de Chris Pellerin confronte encore notre regard aux demandeurs de papiers, réduits parfois à attendre des années en vain. Le ciel pleura 40 jours, signé Sabrina Mervin, chercheuse au CNRS sur le Moyen-orient, nous immerge dans le pélérinage chiiite de Karbala, en Irak. Images saisissantes et rares. Bangladesh, Japon, Ukraine, USA, Cameroun, Arabie saoudite, Afrique du Sud, autant de destinations pour spectateurs curieux de l'état du monde.