Peuple basque et peuple breton

Édition 1988

A la mort de Franco, ce sont la démocratisation et la mise en place du gouvernement autonome qui ont permis le développement du cinéma basque, libéré de la censure et en quête de son identité. Les cinéastes ont pu créer et donner des repères comme l'incontournable Guernika de Alain Resnais et Robert Hessens, la parole aux membres de l'E.T.A. dans El proceso de Burgos de Imanol Uribe, les références historiques avec Eva Forest, du Front populaire au Pays basque de Nicola Lazenberg, et une vision d'un pays de terre comme Tasio de Montxo Armendariz, mais aussi de mer dans Gran sol de Ferran Llagostera.

Côté Bretagne, Gwerz de Jean-Charles Huitorel, Mili de Thierry Compain, La mer en mémoires de Laszlo Szabo, et La Presqu'île de Georges Luneau, adapté du récit de Julien Gracq.

Un film emblématique : Mikelen Heriotza – La muerte de Mikel de Imanol Uribe - extrait
Mikel, pharmacien dans un village près de Bilbao, milite dans un parti politique de la gauche nationaliste basque radicale. Un jour, il rencontre Fama, un travesti dont il tombe amoureux…

Notes :
Le bertsolari, une tradition orale d’improvisation du Pays Basque, magnifiquement retracé dans le film éponyme de Asier Altuna
Le parcours du cinéaste basque Julio Medem
http://www.cinespagne.com/portraits/2043-julio-medem

  • 2012 : de nouveau un festival sur les Communautés autonomes d’Espagne : Catalunya, Euskadi, Galiza